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4 févr. 2015

OSER UN VRAI CHANGEMENT

Dépense publique et refondation de la France (5)
Une autre priorité pour refonder la France, est de sortir le paritarisme car cela fige toute évolution structurelle. Et un brin de synthèse pour finir cette série d’extraits ne fait pas de mal !
Sortir le paritarisme de la gestion
On ne pourra refonder la France qu'en sortant le paritarisme de la gestion.


Les Piliers pour une refondation
En synthèse, quels sont les piliers pour une refondation de la France

3 févr. 2015

SAVOIR TOUT REMETTRE EN CAUSE… OU PRESQUE

Dépense publique et refondation de la France (4)
Refonder la France ne peut se faire par étape, ceci suppose une action simultanée sur la plupart des plans. Et s’attaquer à une refonte de nos organisations territoriales est une priorité.
Pour une approche systémique
On ne pourra refonder la France qu'en s'attaquant à tous les sujets à la fois.


Pour une organisation territoriale simplifiée
Passer à de grandes régions et de grandes communes pour pouvoir réellement décentraliser, faire des départements des échelons déconcentrés des régions

2 févr. 2015

LES VERTUS DU « LED »

Dépense publique et refondation de la France (3)
On peut produire de la « lumière » en consommant moins d’énergie… à condition de se fixer les bons niveaux d’objectifs. 
Vers une France LED
Une lampe LED produit une meilleure lumière en consommant moins d'énergie. De même, il nous faut passer à une France LED, de meilleurs services publics à moindre coût.


Se fixer le bon objectif
Savoir se fixer le vrai niveau d'objectif pour déclencher la refondation nécessaire.

29 janv. 2015

SORTIR DE NOS MAUVAISES HABITUDES

Dépense publique et refondation de la France (2)
Pour centrer la Dépense publique sur une réelle création de valeur, il faut sortir de l’opposition entre public et privé, et ne plus accepter que la France soit « ingouvernable ». 
Le Dilemme du Prisonnier : Privé et Public doivent réapprendre à se faire confiance
Il ne sert à rien de dénoncer l'autre le premier. Le mieux est de lui faire confiance.


Le tas de spaghettis
La France actuelle n'est pas un millefeuille, mais un tas de spaghettis. Pour refonder la France, il ne faut donc pas partir de l'existant, mais d'une vision.

28 janv. 2015

POURQUOI LA DÉPENSE PUBLIQUE PEUT DÉTRUIRE DE LA VALEUR

Dépense publique et refondation de la France (1)
Le 5 janvier dernier, j’ai fait une conférence à Nantes sur le thème « La réduction de la dépense comme moteur de croissance et d’emploi ». 
Elle a été filmée avec un smartphone, donc pas mal de bruit de fond et une qualité d’image improbable, mais une intervention qui fait le point sur un sujet clé aujourd’hui. J’en ai tiré quelques extraits que je vais diffuser sur ce blog dans les jours qui viennent.
Tout d’abord deux vidéos sur la Dépense publique et pourquoi elle peut détruire de la valeur
La Dépense publique : crée-t-on de la valeur en creusant des trous ? 
La dépense publique ne sert à rien quand elle construit des jardins inaccessibles au milieu des ronds-points, dépensent des milliards dans la Formation professionnelle ou le logement pour n'avoir ni l'un, ni l'autre...


La Dépense publique : Pourquoi la centralisation pose problème
Dans un monde incertain, seule la décentralisation apporte de l'efficacité et de la performance. Or tout accroissement de la dépense publique augmente de fait la centralisation. Halte aussi aux hommes miracles !

26 janv. 2015

SAISIR UNE OPPORTUNITÉ HISTORIQUE POUR ENCLENCHER LA REFONDATION DE LA FRANCE

Au Président
Monsieur le Président,
Il y a bientôt quatre ans, des circonstances tout à fait imprévues, et dont vous n’étiez en rien la cause, on fait de vous rapidement, le favori des prétendants socialistes pour l’élection présidentielle de 2012.
Et intelligemment, vous avez su transformer cette opportunité imprévue en un succès personnel, puisqu’un an plus tard, vous deveniez le vingt-quatrième Président de la République Française.
Depuis lors, vous vous êtes englués dans une majorité hétéroclite, et dans des projets qui n’apportaient pas réellement des réponses aux problèmes de la France.
Et surtout, vous vous êtes longtemps trompé sur la nature de la situation de la France, croyant qu’elle ne faisait face qu’à une crise passagère.
Il y a plus de deux semaines, de nouvelles circonstances tout aussi imprévues, mais cette fois sanglantes, et dont bien sûr vous n’étiez en rien là non plus la cause, viennent de vous remettre en selle.
Certes vous avez su faire face avec intelligence, cœur et tact à la situation exceptionnelle. Certes les discours que vous avez tenus, ainsi que ceux de votre Premier Ministre, de votre Ministre de l’Intérieur et de votre Ministre de l’Éducation, ont été à la hauteur du drame.
Mais Monsieur le Président, ce ne sont encore que des discours…
Et plus grave, rien ne sera possible en France, si l’on ne libère à la fois nos institutions politiques et nos forces économiques, tout en redonnant du pouvoir aux citoyens. Ce qui suppose une refondation de la France.
Or pour l’instant, je ne vois rien venir…
Monsieur le Président, vous avez devant vous une chance historique, celle d’enclencher sans attendre cette refondation.
Monsieur le Président, ce qui fait un grand Président, ce n’est pas de savoir faire face à l’exceptionnel, mais c’est le transformer en une opportunité pour l’action et le changement.

7 janv. 2015

LES CLÉS DE LA PERFORMANCE SUISSE

Pourquoi pas nous ? (2)
Parmi les exemples étrangers que Xavier Fontanet développe, le cas de la Suisse est un des plus intéressants, et des plus porteurs d’idées pour une refondation en France : comment, en effet, ce pays séparé de nous simplement par le Lac Léman, peut-il être à ce point prospère ?
Voilà comment Xavier Fontanet introduit le chapître qui lui est consacré :
« Enfin, les Suisses forment un peuple discret, prudent, qui n’aime pas se mettre en avant et qui très probablement répugnerait à être donné en modèle. Comment expliquer cette prospérité, cette régularité dans le développement, cette performance économique, cette absence de chômage, cette faible délinquance, cette efficacité du système éducatif, cette capacité d’intégration ? 
Quiconque a un minimum d’objectivité et s’intéresse aux bonnes pratiques ne peut pas ne pas étudier ce pays. L’emblème de cette réussite est le couple Nestlé/ Vevey, la plus grande société européenne dont le siège se trouve dans cette petite ville paisible au nord du lac Léman. La plus haute technologie agroalimentaire voisine avec les petits vins locaux et les costumes traditionnels. 
Ce n’est pas en se recroquevillant sur elle-même que la Suisse a réussi mais en mariant le local et le mondial. 
On se moque de la lenteur des Suisses, très bien ! Si eux sont lents et nous si intelligents, que ferons-nous si nous arrivons à comprendre ne serait-ce qu’une partie de leur secret ! Ouvrons l’horloge suisse et allons découvrir les rouages intimes du système. »

Quelles sont donc les différences essentielles ? Elles sont institutionnelles et sont à l’origine de cette performance dans la durée :
- un système très décentralisé où l’échelon de base est le canton : « Chaque canton est un petit État souverain qui a la main sur sa gestion. En Suisse, les deux tiers des coûts de la sphère publique sont donc gérés localement, situation inverse à celle de la France. »
- … ce qui permet le contrôle par la concurrence interne entre structures publiques : la Suisse globalement compétitive, grâce à l’adaptation constante et la saine rivalité qui existe entre cantons
- … où la démocratie n’est pas un vain mot grâce à une contrôle citoyen permanent : des votations qui peuvent être activées aux trois niveaux, national, cantonal comme municipal ; des référendums qui permettent de contrôler le travail parlementaire au niveau cantonal ; des pétitions où chaque citoyen peut poser une question écrite sur n’importe quel sujet avec droit de réponse.

Et si on faisait cela en France. Chiche ?

6 janv. 2015

UN PRÉCIS POUR REFONDER LA FRANCE

Pourquoi pas nous ? (1)
Dans son dernier livre, « Pourquoi pas nous ? », Xavier Fontanet, ancien président d’Essilor, dresse un tableau en phase à 100% avec la vision de Nous Citoyens et nos propositions : même vision sur l’objectif de réduction des dépenses publiques à atteindre – il va même lui jusqu’à la fixer à 250 Milliards d’euros – ; même affirmation que c’est non seulement possible, mais nécessaire ; même illustration par des exemples venus d’autres pays – Canada, Nouvelle Zélande, Allemagne et Suisse.
Ce qui ne gâche rien, c’est que c’est un livre concis et clair, factuel et très documenté.
Quelques extraits pour vous donner envie de le lire !
L’importance d’avoir un système public compétitif
« Le fait nouveau de la mondialisation est la mise en concurrence des sphères publiques. La productivité d’une entreprise dépend de son excellence opérationnelle mais aussi de la facilité d’opérer dans son pays ; chacun comprend que si dans un pays donné les impôts sont normaux, le marché du travail fluide, les coûts de l’entreprise dans ce pays seront plus bas que si la même entreprise travaille dans un pays hyper fiscalisé, où le marché du travail est inefficace. La sphère publique impacte clairement la compétitivité des entreprises. »
« Quatre idées sur la mondialisation
- Toutes les entreprises baignent désormais dans un environnement mondial.
- Il y a osmose entre sphère privée et sphère publique.
- La sphère sociale est évidemment de la partie, les syndicats doivent permettre un dialogue social harmonieux.
- Chaque pays a une image à l’étranger, résultat de celles que projettent les entreprises, l’État et les syndicats. »
L’importance de l’État
« Il ne s’agit pas de se passer de l’État ; sans un État qui assure la défense de la liberté et de la propriété, rien ne peut se faire ; il suffit d’avoir travaillé, ou plutôt d’avoir cherché à travailler, dans des pays sans État ou à État mafieux pour le comprendre : sans État, pas de société. Tous ceux qui lui consacrent leur vie de travail accomplissent une belle et noble tâche. Pas de doute, il faut un État ; simplement l’État doit intégrer la nouvelle donne concurrentielle en se repositionnant et la population doit elle aussi accepter ce changement. »
C’est possible !
« François Mitterrand et Jacques Chirac étaient conscients que la croissance n’était pas ce qu’elle devait être et que cela entraînait la montée du chômage, ils ont eu tous les deux la même phrase : « On a tout essayé. ». Oui… sauf la baisse de la dépense publique. Moins par moins faisant plus, arrêter un investissement à rentabilité négative est une bonne affaire. »
Quinze idées fausses auxquelles tordre le cou
1.     « Nous, c’est différent ! »
2.     « Il y a de l’argent, il suffit d’aller le prendre là où il est »
3.     « L’argent de l’État »
4.     « L’État ne peut pas faire faillite »
5.     « On peut s’endetter puisque le taux d’intérêt est nul »
6.     « Ce n’est pas grave si des gens partent, on fera sans eux »
7.     « La baisse des charges, c’est un cadeau fait aux patrons »
8.     « C’est un droit acquis »
9.     « Nous avons le meilleur modèle social »
10.  « Nos patrons ne sont pas bons »
11.  « Le délocalisateur, c’est le patron »
12.  « Moi, monsieur, je défends l’intérêt général ! »
13.  « Ce n’est pas le bon moment ! »
14.  « La mondialisation, ça nivelle ! »
15.  « C’est un…, on sait déjà ce qu’il va dire »
(à suivre)